KarlMarx (Karl Marx en allemand) c'est lui qui a le mieux formulé ce concept et l'a popularisé dans le monde contemporain. prendre la ligne pensée Allant de Machiavel à Burke, il a proposé que les tensions de la lutte des classes poussent la roue de l'histoire, générant le progrÚs et le changement social.
Pour en rendre compte, Daniel BensaĂŻd a conçu le prĂ©sent volume comme un ensemble de trois Ă©lĂ©ments.. 1. Un essai qui, sous le titre Politiques de Marx, inscrit les leçons de la Commune dans la perspective dâensemble qui se dĂ©gage de la trilogie sur les luttes de classes en France.Et qui sâefforce de saisir lâoriginalitĂ© dâune pensĂ©e politique en formation face aux
Lalutte des classes constitue donc le prĂ©supposĂ© de tout rapport dâexploitation, puisque câest Ă partir du conflit primordial pour lâĂ©tablissement de la durĂ©e de la journĂ©e de travail quâest dĂ©terminĂ© le temps de travail nĂ©cessaire Ă la reproduction de la force de travail14 : loin dâĂȘtre la rĂ©sultante des lois objectives de lâĂ©conomie capitaliste, qui verrait le taux
Etla rĂ©partition des fruits de la croissance entre le capital (environ 30%) et les salaires (environ 70%) est dâune stabilitĂ© au cours du temps qui frise lâennui. Rien Ă voir donc avec le dĂ©veloppement des inĂ©galitĂ©s que lâon peut observer aux USA par exemple. Et si la crise du Covid frappe aujourd'hui cruellement certains milieux, ceux-ci rĂ©clament non des impĂŽts
Marxet la GrĂšce antique - La lutte des classes dans l'AntiquitĂ© aux Ă©ditions L'Harmattan. Quel rapport entretenait Marx avec la culture, l'histoire et la philosophie de la GrĂšce antique ? Pourquoi le jeune Marx s'Ă©tait-il intĂ©ressĂ© Ă la pensĂ©e d'Ăpic
aBSNvJA. Karl Marx 1818-1883 Les luttes de classes en France 1848-1850 1 - de fĂ©vrier Ă juin 1848 Ă©ditions sociales " La pĂ©nurie financiĂšre mit, dĂšs le dĂ©but, la monarchie de Juillet sous la dĂ©pendance de la haute bourgeoisie et cette dĂ©pendance devint la source inĂ©puisable d'une gĂȘne financiĂšre croissante. L'endettement de lâĂtat Ă©tait d'un intĂ©rĂȘt direct pour la fraction de la bourgeoise qui gouvernait et lĂ©gifĂ©rait au moyen des Chambres. C'Ă©tait prĂ©cisĂ©ment le dĂ©ficit de l'Etat, qui Ă©tait l'objet mĂȘme de ses spĂ©culations et le poste principal de son enrichissement. A la fin de chaque annĂ©e, nouveau dĂ©ficit. Au bout de quatre ou cinq ans, nouvel emprunt. Or chaque nouvel emprunt fournissait Ă l'aristocratie financiĂšre une nouvelle occasion de rançonner lâĂtat, qui, maintenu artificiellement au bord de la banqueroute, Ă©tait obligĂ© de traiter avec les banquiers dans les conditions les plus dĂ©favorables. Chaque nouvel emprunt Ă©tait une nouvelle occasion de dĂ©valiser le public qui place ses capitaux en rentes sur lâĂtat, au moyen d'opĂ©rations de Bourse, au secret desquelles gouvernement et majoritĂ© de la Chambre Ă©taient initiĂ©es. En gĂ©nĂ©ral, l'instabilitĂ© du crĂ©dit public et la connaissance des secrets dâĂtat permettaient aux banquiers, ainsi qu'Ă leurs affiliĂ©s dans les Chambres et sur le trĂŽne, de provoquer dans le cours des valeurs publiques des fluctuations insolites et brusques dont le rĂ©sultat constant ne pouvait ĂȘtre que la ruine d'une masse de petits capitalistes et l'enrichissement fabuleusement rapide des grands spĂ©culateurs... En outre, les sommes Ă©normes passant ... entre les mains de l'Etat laissaient place Ă des contrats de livraison frauduleux, Ă des corruptions, Ă des malversations et Ă des escroqueries de toute espĂšce. Le pillage de lâĂtat en grand, tel qu'il se pratiquait au moyen des emprunts, se renouvelait en dĂ©tail dans les travaux publics. ... La monarchie de Juillet n'Ă©tait qu'une sociĂ©tĂ© par actions fondĂ©e pour l'exploitation de la richesse nationale française dont les dividendes Ă©taient partagĂ©s entre les ministres, les Chambres, Ă©lecteurs et leur sĂ©quelle... Le commerce, l'agriculture, la navigation, les intĂ©rĂȘts de la bourgeoisie industrielle ne pouvaient ĂȘtre que menacĂ©s et lĂ©sĂ©s sans cesse par ce systĂšme. Aussi, celle-ci avait-elle inscrit sur son drapeau, pendant les journĂ©es de Juillet Gouvernement Ă bon marchĂ©. Pendant que l'aristocratie financiĂšre dictait ses lois, dirigeait la gestion de l'Etat, disposait de tous les pouvoirs publics constituĂ©s, dominait l'opinion publique par la force des faits et par la presse, dans toutes les sphĂšres, depuis la cour jusqu'au cafĂ© borgne, se reproduisait la mĂȘme prostitution, la mĂȘme tromperie Ă©hontĂ©e, la mĂȘme soif de s'enrichir, non point par la production, mais par l'escamotage de la richesse d'autrui dĂ©jĂ existante. C'est notamment aux sommets de la sociĂ©tĂ© bourgeoise que l'assouvissement des convoitises les plus malsaines et les plus dĂ©rĂ©glĂ©es se dĂ©chaĂźnait et entrait Ă chaque instant en conflit avec les lois bourgeoises elles-mĂȘmes, car c'est lĂ oĂč la jouissance devient crapuleuse, lĂ oĂč l'or, la boue, le sang s'entremĂȘlent que tout naturellement la richesse provenant du jeu recherche sa satisfaction. La bourgeoisie industrielle voyait ses intĂ©rĂȘts menacĂ©s, la petite bourgeoisie Ă©tait moralement indignĂ©e, l'imagination populaire s'insurgeait, Paris Ă©tait inondĂ© de pamphlets... Enfin deux Ă©vĂšnements Ă©conomiques mondiaux prĂ©cipitĂšrent l'explosion du malaise gĂ©nĂ©ral et mĂ»rirent le mĂ©contentement jusqu'Ă la rĂ©volte. ... La maladie de la pomme de terre et les mauvaises rĂ©coltes de 1845 et 1846 accentuĂšrent l'effervescence gĂ©nĂ©rale dans le peuple. Le renchĂ©rissement de la vie en 1847 provoqua en France comme sur tout le reste du contient des conflits sanglants. Face aux orgies scandaleuses de l'aristocratie financiĂšre, c'Ă©tait la lutte du peuple pour les moyens d'existence les plus Ă©lĂ©mentaires! A Buzançais, on executa des Ă©meutiers de la faim, Ă Paris des escrocs repus Ă©taient soustraits aux tribunaux par la famille royale! Le second grand Ă©vĂšnement Ă©conomique qui hĂąta l'explosion de la rĂ©volution fut une crise gĂ©nĂ©rale du commerce et de l'industrie en Angleterre... Les ravages causĂ©s dans le commerce et l'industrie par la crise Ă©conomique rendaient encore plus insupportable l'omnipotence de l'aristocratie financiĂšre. L'opposition bourgeoise souleva dans toute la France l'agitation des banquets en faveur d'une rĂ©forme Ă©lectorale qui devait lui conquĂ©rir la majoritĂ© dans les Chambres et renverser le ministĂšre de la bourse. Le Gouvernement provisoire qui surgit des barricades de FĂ©vrier reflĂ©tait nĂ©cessairement dans sa composition les divers partis qui se partageaient la victoire. Il ne pouvait ĂȘtre qu'un compromis entre les diffĂ©rentes classes qui avaient renversĂ© ensemble le trĂŽne de Juillet, mais dont les intĂ©rĂȘts s'opposaient avec hostilitĂ©. Il Ă©tait composĂ© en majoritĂ© de reprĂ©sentants de la bourgeoisie. La petite bourgeoisie rĂ©publicaine Ă©tait reprĂ©sentĂ©e par Ledru-Rollin et Flocon; la bourgeoisie rĂ©publicaine par les gens du National , l'opposition dynastique par CrĂ©mieux, Dupont de l'Eure, etc. La classe ouvriĂšre ne possĂ©dait que deux reprĂ©sentants, Louis Blanc et Albert. Lamartine, enfin, dans le Gouvernement provisoire, n'Ă©tait lĂ , au premier abord, pour aucun intĂ©rĂȘt rĂ©el, pour aucune classe dĂ©terminĂ©e; c'Ă©tait la rĂ©volution de FĂ©vrier elle-mĂȘme, le soulĂšvement commun avec ses illusions, sa poĂ©sie, son contenu imaginaire et ses phrases. Mais au fond le porte-parole de la rĂ©volution de FĂ©vrier, par sa position comme par ses opinions, appartenait Ă la bourgeoisie. Si Paris, par suite de la centralisation politique, domine la France, les ouvriers dominent Paris dans les moments de sĂ©ismes rĂ©volutionnaires. La premiĂšre manifestation d'existence du Gouvernement provisoire fut la tentative de se soustraire Ă cette influence prĂ©dominante en en appelant de Paris enivrĂ© au sang-froid de la France. Lamartine contesta aux combattants des barricades le droit de proclamer la RĂ©publique, disant que seule la majoritĂ© des Français avait qualitĂ© pour le faire, qu'il fallait attendre leur vote, que le prolĂ©tariat parisien ne devait pas souiller sa victoire par une usurpation.. Le 25 fĂ©vrier, vers midi, la RĂ©publique n'Ă©tait pas encore proclamĂ©e, mais, par contre, tous les ministĂšres Ă©taient dĂ©jĂ rĂ©partis entre les Ă©lĂ©ments bourgeois du Gouvernement provisoire et entre les gĂ©nĂ©raux, banquiers et avocats du National. Mais cette fois, les ouvriers Ă©taient rĂ©solus Ă ne plus tolĂ©rer un escamotage semblable Ă celui de juillet 1830. Ils Ă©taient prĂȘts Ă engager Ă nouveau le combat et Ă imposer la RĂ©publique par la force des armes. C'est avec cette mission que Raspail se rendit Ă l'HĂŽtel de Ville. Au nom du prolĂ©tariat parisien, il ordonna au Gouvernement provisoire de proclamer la RĂ©publique, dĂ©clarant que si cet ordre du peuple n'Ă©tait pas exĂ©cutĂ© dans les deux heures, il reviendrait Ă la tĂȘte de hommes. Les cadavres des combattants Ă©taient encore Ă peine refroidis, les barricades n'Ă©taient pas enlevĂ©es, les ouvriers n'Ă©taient pas dĂ©sarmĂ©s et la seule force qu'on pĂ»t leur opposer Ă©tait la garde nationale. Dans ces circonstances, les considĂ©rations politiques et les scrupules juridiques du Gouvernement provisoire s'Ă©vanouirent brusquement. Le dĂ©lai de deux heures n'Ă©tait pas encore Ă©coulĂ© que dĂ©jĂ sur tous les murs de Paris s'Ă©talaient en caractĂšres gigantesques RĂ©publique française! LibertĂ©, ĂgalitĂ©, FraternitĂ©! ... Le mot qui rĂ©pondait Ă cette suppression imaginaire des rapports de classe, c'Ă©tait la FraternitĂ©, la fraternisation et la fraternitĂ© universelles. Cette abstraction dĂ©bonnaire des antagonismes de classes, cet Ă©quilibre sentimental des intĂ©rĂȘts de classe contradictoires, cette exaltation enthousiaste au-dessus de la lutte de classes, la FraternitĂ© fut vraiment la devise de la rĂ©volution de FĂ©vrier. C'Ă©tait un simple malentendu qui sĂ©parait les classes et le 24 fĂ©vrier, Lamartine baptisa le Gouvernement provisoire "Un gouvernement qui suspend ce malentendu terrible entre les diffĂ©rentes classes" . Le prolĂ©tariat de Paris se laissa aller Ă cette gĂ©nĂ©reuse ivresse de fraternitĂ©. De son cĂŽtĂ©, le Gouvernement provisoire, une fois contraint de proclamer la RĂ©publique, fit tout pour la rendre acceptable Ă la bourgeoisie et aux provinces... La jeune RĂ©publique chercha comme son principal mĂ©rite, Ă n'effaroucher personne, Ă s'effrayer plutĂŽt elle-mĂȘme continuellement et, par sa mansuĂ©tude, sa vie passive, Ă acquĂ©rir le droit Ă la vie et dĂ©sarmer les rĂ©sistances. ... Le Gouvernement provisoire voulait dĂ©pouiller la RĂ©publique de son apparence antibourgeoise. Il lui fallut donc, avant tout, chercher Ă assurer la valeur d'Ă©change de cette nouvelle forme dâĂtat, son cours en Bourse. Pour Ă©carter jusqu'au soupçon qu'il ne voulait ou ne pouvait satisfaire aux obligations que lui lĂ©gua la monarchie, pour redonner confiance en la moralitĂ© bourgeoise et en la solvabilitĂ© de la RĂ©publique, le Gouvernement provisoire eut recours Ă une fanfaronnade aussi puĂ©rile qu'indigne. Avant le ternie de l'Ă©chĂ©ance lĂ©gale, il paya aux crĂ©anciers de l'Ătat les intĂ©rĂȘts des 5 %, 4 1/2 % et 4 %. L'aplomb bourgeois, l'assurance des capitalistes se rĂ©veillĂšrent brusquement, quand ils virent la hĂąte anxieuse avec laquelle on cherchait Ă acheter leur confiance. Bien entendu, l'embarras financier du Gouvernement provisoire ne fut pas attĂ©nuĂ© par ce coup de théùtre qui le privait de l'argent comptant disponible. Il n'Ă©tait pas possible de dissimuler plus longtemps la gĂȘne financiĂšre, et ce fut aux petits bourgeois, employĂ©s et ouvriers Ă payer l'agrĂ©able surprise mĂ©nagĂ©e aux crĂ©anciers de l' livrets de caisse d'Ă©pargne dont le montant dĂ©passait 100 francs furent dĂ©clarĂ©s non remboursables en argent. Les sommes dĂ©posĂ©es dans les caisses d'Ă©pargne furent confisquĂ©es et converties, par voie de dĂ©cret, en dette d'Ătat non petit bourgeois, dĂ©jĂ bien assez rĂ©duit Ă la misĂšre, en fut irritĂ© contre la RĂ©publique. Ayant reçu Ă la place de son livret de caisse d'Ă©pargne, des bons du TrĂ©sor, il fut contraint d'aller les vendre Ă la Bourse et de se livrer ainsi directement aux mains des Juifs de la Bourse contre lesquels il avait fait la rĂ©volution de financiĂšre qui rĂ©gnait sous la monarchie de Juillet avait dans la Banque son Ăglise Ă©piscopale. De mĂȘme que la Bourse rĂ©git le crĂ©dit public, la Ban-que gouverne le crĂ©dit menacĂ©e par la rĂ©volution de FĂ©vrier, non seulement dans sa domination, mais dans son existence, la Banque s'appliqua, dĂšs le dĂ©but, Ă discrĂ©diter la RĂ©publique en gĂ©nĂ©ralisant la fermeture du crĂ©dit. Brusquement, elle dĂ©nonça tout crĂ©dit aux banquiers, aux fabricants, aux commerçants. Comme cette manĆuvre ne provoqua pas de contre-rĂ©volution immĂ©diate, elle eut nĂ©cessairement son contrecoup sur la Banque elle-mĂȘme. Les capitalistes retirĂšrent l'argent qu'ils avaient dĂ©posĂ© dans ses caves. Les possesseurs de billets de banque se prĂ©cipitĂšrent Ă sa caisse pour les Ă©changer contre de l'or et de l' Gouvernement provisoire pouvait, sans recourir Ă la violence de façon lĂ©gale,acculer la Banque Ă la banqueroute; il n'avait qu'Ă observer une attitude passive et Ă abandonner la Banque Ă son propre sort. La banqueroute de la Banque, c'Ă©tait le dĂ©luge balayant en un clin d'Ćil du sol français l'aristocratie financiĂšre, le plus puissant et le plus dangereux ennemi de la RĂ©publique, le piĂ©destal d'or de la monarchie de Juillet. Une fois la Banque en faillite, la bourgeoisie Ă©tait obligĂ©e de considĂ©rer elle-mĂȘme comme une derniĂšre tentative de sauvetage dĂ©sespĂ©rĂ©e la crĂ©ation parle gouvernement d'une banque nationale et la subordination du crĂ©dit national au contrĂŽle de la nation. Le Gouvernement provisoire, au contraire, donna cours forcĂ© aux billets de ban-que. Il fit mieux. Il transforma toutes les banques de province en succursales de la Banque de France, lui permettant de jeter son rĂ©seau sur le pays tout entier. Plus tard,il engagea auprĂšs d'elle les forĂȘts domaniales en garantie de l'emprunt qu'il contracta envers elle. C'est ainsi que la rĂ©volution de FĂ©vrier consolida et Ă©largit directement la bancocratie qu'elle devait renverser. Entre-temps, le Gouvernement provisoire se tordait sous le cauchemar d'un dĂ©ficit croissant. C'est en vain qu'il mendiait des sacrifices patriotiques. Seuls, les ouvriers lui jetĂšrent leur aumĂŽne. Il fallut recourir Ă un moyen hĂ©roĂŻque, Ă la promulgation d'un nouvel impĂŽt. Mais qui imposer? Les loups-cerviers de la Bourse, les rois de la Banque, les crĂ©anciers de l'Ătat, les rentiers, les industriels? Ce n'Ă©tait point lĂ un moyen de faire accepter en douceur la RĂ©publique par la bourgeoisie. C'Ă©tait, d'un cĂŽtĂ©, mettre en pĂ©ril le crĂ©dit de l'Ătat et celui du commerce, que l'on cherchait,d'autre part, Ă acheter au prix de si grands sacrifices, de si grandes humiliations. Mais il fallait que quelqu'un casquĂąt. Qui fut sacrifiĂ© au crĂ©dit bourgeois ? Jacques Bonhomme, le paysan. Le Gouvernement provisoire Ă©tablit un impĂŽt additionnel de 45 centimes par franc sur les quatre impĂŽts directs. La presse gouvernementale essaya de faire accroire au prolĂ©tariat de Paris que cet impĂŽt affecterait de prĂ©fĂ©rence la grosse propriĂ©tĂ© fonciĂšre, les possesseurs du milliard octroyĂ© par la Restauration. Mais, en rĂ©alitĂ©, l'impĂŽt atteignit avant tout la classe paysanne, c'est-Ă -dire la grande majoritĂ© du peuple français. Ce sont les paysans qui durent payer les frais de la rĂ©volution de FĂ©vrier,c'est chez eux que la contre-rĂ©volution puisa son principal contingent. L'impĂŽt de 45 centimes, c'Ă©tait une question de vie ou de mort pour le paysan français, il en fit une question de vie ou de mort pour la RĂ©publique. La RĂ©publique, pour le paysan français, ce fut dĂ©sormais l'impĂŽt des 45 centimes, et dans le prolĂ©tariat de Paris, il vit le dissipateur qui prenait du bon temps Ă ses que la RĂ©volution de 1789 avait commencĂ© par dĂ©livrer les paysans des charges fĂ©odales, la rĂ©volution de 1848 s'annonçait par un nouvel impĂŽt sur la population rurale, afin de ne pas mettre en pĂ©ril le capital et d'assurer le fonctionne-ment du mĂ©canisme d' seul moyen par lequel le Gouvernement provisoire pouvait Ă©carter tous ces inconvĂ©nients et tirer l'Ătat de son ancienne voie - c'Ă©tait de dĂ©clarer la banqueroute de l'Ătat. On se souvient comment Ă l'AssemblĂ©e nationale Ledru-Rollin fut pris aprĂšs coup d'une vertueuse indignation en dĂ©clarant qu'il rĂ©pudiait cette suggestion du boursier juif Fould, devenu ministre des Finances français. Fould lui avait tendu la pomme de l'arbre de la reconnaissant les traites que la vieille sociĂ©tĂ© bourgeoise avait tirĂ©es sur l'Ătat,le Gouvernement provisoire s'Ă©tait mis Ă sa discrĂ©tion. Il Ă©tait devenu le dĂ©biteur gĂȘnĂ© de la sociĂ©tĂ© bourgeoise au lieu de se poser en crĂ©ancier menaçant qui avait Ă recouvrer des crĂ©ances rĂ©volutionnaires remontant Ă de nombreuses annĂ©es. Il lui fallut consolider les rapports bourgeois vacillants pour s'acquitter d'obligations qui ne sont Ă remplir que dans le cadre de ces rapports. Le crĂ©dit devint une condition de son existence et les concessions, les promesses faites au prolĂ©tariat autant de chaĂźnes qu'il fallait briser. L'Ă©mancipation des travailleurs, mĂȘme comme simple phrase, devenait un danger intolĂ©rable pour la nouvelle RĂ©publique, car elle Ă©tait une protestation permanente contre le rĂ©tablissement du crĂ©dit qui repose sur la reconnaissance ininterrompue et inaltĂ©rable des rapports Ă©conomiques de, classes existants. Il fallait donc en finir avec les ouvriers. La rĂ©volution de FĂ©vrier avait rejetĂ© l'armĂ©e hors de Paris. La garde nationale,c'est-Ă -dire la bourgeoisie dans ses nuances variĂ©es, constituait la seule force. Cependant, elle se sentait Ă elle seule infĂ©rieure au prolĂ©tariat. Au surplus, elle Ă©tait obligĂ©e,non sans y faire la rĂ©sistance la plus acharnĂ©e, non sans susciter cent obstacles divers,d'ouvrir peu Ă peu ses rangs et, partiellement, d'y laisser entrer des prolĂ©taires ne restait donc qu'une seule issue opposer une partie des prolĂ©taires Ă l'autre partie. Dans ce but, le Gouvernement provisoire forma 24 bataillons de gardes mobiles, de 1000 hommes chacun, composĂ©s de jeunes gens de 15 Ă 20 ans. Ils appartenaient pour la plupart au lumpen-prolĂ©tariat qui, dans toutes les grandes villes, constitue une masse nettement distincte du prolĂ©tariat industriel, pĂ©piniĂšre de voleurs et de criminels de toute espĂšce, vivant des dĂ©chets de la sociĂ©tĂ©, individus sans mĂ©tier avouĂ©, rĂŽdeurs, gens sans aveu et sans feu, diffĂ©rents selon le degrĂ© de culture de la nation Ă laquelle ils appartiennent, ne dĂ©mentant jamais le caractĂšre de lazzaroni. ..." 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Des Ă©crits engagĂ©s de lâintellectuelle belge Chantal Mouffe sur les revendications de la classe ouvriĂšre incarnĂ©es par les gilets jaunes aux articulations artistiques inspirĂ©es du Capital, la pensĂ©e de Karl Marx est plus que jamais convoquĂ©e pour comprendre notre Ă©poque, riche en bouleversements, oĂč les questions de privilĂšges et de lutte des classes tiennent le haut du pavĂ©. Au mĂȘme moment, le spectre du totalitarisme de certains rĂ©gimes dictatoriaux a cessĂ© de hanter les corridors des universitĂ©s du monde occidental. Enfin, du moins dans le monde des humanitĂ©s. Pour bien des nouveaux lecteurs de Marx, lâampleur des inĂ©galitĂ©s sociales créées par le capitalisme est plus brutale que le souvenir du Rideau de fer. Pourquoi lire Marx aujourdâhui ? Aux yeux de bien des gens de ma gĂ©nĂ©ration, le capitalisme est porteur dâune violence extrĂȘme. Ă mon avis, les mouvements qui sont nĂ©s aprĂšs la crise financiĂšre de 2008, dans lâesprit dâOccupy, ont fait naĂźtre une nouvelle conscience. Nous, on arrive Ă lâĂąge adulte en voyant Ă quel point le systĂšme est fondĂ© sur lâexploitation, lâexpropriation. Nous constatons la dĂ©gradation de lâenvironnement, lâaccumulation des uns par la dĂ©possession des autres, comment des gens sâenrichissent aux dĂ©pens des autres », dĂ©clare Fifi G., chercheuse universitaire qui sâintĂ©resse Ă lâexpropriation des terres en Ăthiopie. Pour cette jeune Torontoise, qui sâest mĂȘme fait imprimer une affiche de Marx quâelle a apposĂ©e Ă un mur de sa chambre, certaines idĂ©es propres au marxisme proposent des solutions intĂ©ressantes pour envisager lâavenir autrement que dans une perspective de nĂ©olibĂ©ralisme autoritaire. Je mâintĂ©resse aussi au fĂ©minisme marxiste, pour aborder le rĂŽle et la valeur du travail des femmes. Les dĂ©bats autour de Marx sont encore valides aujourdâhui. Câest inspirant. » Revu et rĂ©interprĂ©tĂ© pour envisager les modes de production, dans un monde de gĂ©ants technologiques comme Facebook ou Amazon, Marx semble plus que jamais dâactualitĂ©, avec lâidĂ©e de tension entre le prolĂ©tariat et la bourgeoisie, et une nouvelle attention sur la construction des privilĂšges. On pense aux gilets jaunes, bien sĂ»r, mais aussi aux Ă©tudiants de lâUQAM qui manifestent pour la rĂ©munĂ©ration des stages. Ăgalement, dans un monde oĂč lâhumain est inondĂ© dâobjets fabriquĂ©s sur des chaĂźnes de montage en Chine ou au Vietnam, les concepts de Marx sur le travail et le fĂ©tichisme de la marchandise nous rappellent que, derriĂšre une chandelle du Dollarama, un post » sur Instagram ou un foulard de soie Burberry, il y a avant tout du labeur humain. Pour une pensĂ©e de la crise Dans la foulĂ©e du bicentenaire de lâanniversaire du grand penseur du capitalisme, le film Le jeune Karl Marx a permis aux cinĂ©philes de renouer avec celui qui a inspirĂ© les rĂ©volutions socialistes du XXe siĂšcle. Le Manifeste du parti communiste classĂ© au patrimoine mondial de lâUNESCO, avec quelque 500 millions dâexemplaires Ă©coulĂ©s, se place mĂȘme au quatriĂšme rang des livres les plus vendus de tous les temps. La pensĂ©e de la crise inspirĂ©e de Marx a percolĂ© dans le monde des arts, au musĂ©e comme au théùtre, et sâest incarnĂ©e cet automne dans Chapitres de la chute au QuatâSous sur la dĂ©bĂącle financiĂšre de 2008, dans le documentaire The Price of Everything, portant sur le marchĂ© de lâart contemporain, dans lâoeuvre Manifesto avec Cate Blanchett prĂ©sentĂ©e au MusĂ©e dâart contemporain qui dĂ©marre avec le Manifeste du parti communiste, ainsi que dans la piĂšce Extramoyen Ă Espace libre, sur le sort de la classe moyenne. Le vocabulaire de Marx est trĂšs intĂ©grĂ© dans le narratif acadĂ©mique. Plusieurs vont dire quâil nây a pas de retour de Marx, Ă proprement parler, parce quâen rĂ©alitĂ©, il nâest jamais parti ! » estime Julien Lefort-Favreau, chercheur en Ă©tudes françaises Ă lâUniversitĂ© Queenâs. Le vocabulaire de Marx est trĂšs intĂ©grĂ© dans le narratif acadĂ©mique. Plusieurs vont dire quâil nây a pas de retour de Marx, Ă proprement parler, parce quâen rĂ©alitĂ©, il nâest jamais parti ! Dans les humanitĂ©s, revenir Ă Marx est une maniĂšre de rĂ©intĂ©grer dans la rĂ©flexion sur lâart et les sciences sociales la question de la domination par les modes de production. â Julien Lefort-Favreau Je ne sais pas si câest la crise qui provoque le retour Ă Marx ou bien si câest Marx qui nous permet de penser la crise. Reste que, dans les humanitĂ©s, revenir Ă Marx est une maniĂšre de rĂ©intĂ©grer dans la rĂ©flexion sur lâart et les sciences sociales la question de la domination par les modes de production », indique celui qui parle dâune pensĂ©e marxiste dĂ©centralisĂ©e ». Une attention aux Ă©critures et aux reprĂ©sentations du monde du travail et de lâusage de la langue de lâunivers managĂ©rial cristallise ce retour Ă la pensĂ©e de Marx sur le labeur et ses tensions. Cela est prĂ©sent aussi dans le milieu de lâhistoire de lâart, oĂč la critique dâart est en train de se dĂ©placer, sâintĂ©ressant dĂ©sormais moins aux objets dâart quâaux institutions », poursuit Julien Lefort-Favreau. Quand Marx sâinvite chez Trump Aux Ătats-Unis, oĂč lâon assiste Ă une marchandisation de lâĂ©ducation qui est affolante, les intellectuels dâallĂ©geance marxiste se font assurĂ©ment entendre », affirme Julien Lefort-Favreau. En avril dernier, le journal Le Monde rapportait que lâorganisation amĂ©ricaine Democratic Socialists of America DSA avait vu ses effectifs multipliĂ©s par quatre, ces derniĂšres annĂ©es, dĂ©passant les 32 000 adhĂ©rents. Fait peu banal, dans le pays du maccarthysme et de lâanticommunisme, de jeunes militants â lâĂąge mĂ©dian de la DSA est passĂ© de 68 ans en 2013 Ă 33 actuellement â sâaffichent fiĂšrement marxistes. Pour sâinitier Ă la pensĂ©e de Marx actualisĂ©e sans avoir Ă se taper les trois volumes de 800 pages du Capital, on peut notamment visionner des clips YouTube oĂč la thĂ©oricienne en Ă©conomie politique Jodi Dean parle des limites du Web Ă lâĂšre du capitalisme communicatif. Sur le site Open Culture, le gĂ©ographe David Harvey professeur de deuxiĂšme cycle dâanthropologie et de gĂ©ographie Ă la City University of New York dispense quant Ă lui un cours gratuit sur les volumes I et II du Capital. Dans le Manifeste du parti communiste, celui qui aurait eu 200 ans cette annĂ©e parle de la rĂ©volution qui sera forcĂ©ment prise en charge par le prolĂ©tariat, de ces travailleurs qui nâont pas accĂšs aux marchandises qui enrichissent les bourgeois Ă la sueur de leurs fronts. Les revendications des 99 % dâOccupy ou des gilets jaunes nous rappellent que la lutte des classes est peut-ĂȘtre, finalement, un perpĂ©tuel recommencement. Karl Marx en quelques dates 5 mai 1818 Marx naĂźt dans le Royaume de Prusse. Octobre 1842 Le journal Rheinische Zeitung, oĂč Marx critique les pouvoirs ultramondains et dĂ©fend la libertĂ© de presse, est interdit de publication. Novembre 1848 Marx rĂ©dige le Manifeste du Parti communiste. 1867 RĂ©daction du premier tome du Capital. 1875 Sa santĂ© dĂ©clinant, Marx laissera Ă son ami Friedrich Engels le soin de colliger ses notes et Ă©crits pour achever les deux derniers tomes du Capital. 14 mars 1883 Mort de Karl Marx Ă Londres. Il repose au cimetiĂšre de Highgate. Ă voir en vidĂ©o
DĂ©solĂ©, votre navigateur ne supporte pas les videos Paris La lutte des classes expliquĂ©e Ă un dirigeant chinois, par un ex-domestique indien Netflix met en ligne vendredi The White Tiger Le tigre blanc, signĂ© Ramin Bahrani, rĂ©alisateur qui sâĂ©tait fait remarquer aprĂšs la crise financiĂšre de 2008 avec 99 Homes. Cette saga dâun domestique issu dâune caste dâintouchables et nĂ© dans un village, qui devient entrepreneur Ă succĂšs Ă Bangalore, est inspirĂ© du roman du mĂȘme titre, signĂ© Aravind Adiga, un best-seller mondial qui a remportĂ© le Man Booker Prize en 2008. Le hĂ©ros, Balram, narre en voix off, en 2 h 05 trĂ©pidantes, lâhistoire de son ascension sociale, dans une sociĂ©tĂ© tiraillĂ©e entre lâordre social traditionnel et lâultralibĂ©ralisme. Il est interprĂ©tĂ© par Adarsh Gourav, un acteur indien qui fait ici ses premiers pas dans une production amĂ©ricaine. Ă la distribution figure Ă©galement la vedette du cinĂ©ma de Bollywood lâindustrie du cinĂ©ma indien Priyanka Chopra. Balram est le tigre blanc », ainsi surnommĂ© pour son intelligence exceptionnelle. Jeune homme trĂšs pauvre, malin et dĂ©brouillard, il se fait embaucher par un jeune patron, originaire de son village et rentrĂ© aprĂšs des Ă©tudes aux Ătats-Unis pour faire fortune dans sa patrie dâorigine. PHOTO TEJINDER SINGH KHAMKHA, FOURNIE PAR NETFLIX Le rĂ©alisateur Ramin Bahrani Ă gauche en compagnie de lâacteur Adarsh Gourav lors du tournage du film The White Tiger. Les maĂźtres dorment dans des demeures somptueuses, les domestiques dans des sous-sols crasseux. Balram est dĂ©vouĂ©, mais va peu Ă peu comprendre que derriĂšre les sourires et lâapparence cordialitĂ©, les barriĂšres de classe restent infranchissables. En thĂ©orie. Car lâhistoire, qui aurait pu relever dâune histoire Ă succĂšs convenue, dĂ©raille et prend de lâampleur lorsque la voiture du maĂźtre renverse et tue un enfant, aprĂšs une soirĂ©e arrosĂ©e. Les personnages vont ĂȘtre confrontĂ©s Ă des choix moraux. Vengeance, rancune, mĂ©pris le film prend alors une direction plus sombre et profonde. Le tigre blanc porte un message politique, Ramin Bahrani mettant en scĂšne une visite dâun prĂ©sident chinois en Inde pour pointer, avec cette histoire, les zones dâombre du dĂ©veloppement effrĂ©nĂ© des deux pays les plus peuplĂ©s au monde. En vous narrant lâhistoire de ma vie, je vais vous raconter la vĂ©ritĂ© sur lâInde. Et gratis », promet Balram en voix off dĂšs lâouverture du film, sâadressant au premier ministre chinois en visite dans son pays LâAmĂ©rique, câest le passĂ©. LâInde et la Chine, câest trop le futur ». La rĂ©plique nâa rien dâinnocent pour un rĂ©alisateur amĂ©ricain dâorigine iranienne qui sâĂ©tait fait remarquer avec 99 Homes, un thriller qui se dĂ©roulait aprĂšs la grande crise financiĂšre de 2008 aux Ătats-Unis, et ses vagues dâexpulsions de logements. Ce film avait remportĂ© le Grand prix du festival de Deauville en 2015.
MarxCritical PeopleMathematical AnalysisUne confĂ©rence D'Anselm Jappe. Un bon rĂ©sumĂ© Ă regarder et Ă©couter pour comprendre en quoi consiste la critique de la valeur Wertkritik. En bref, quand on relit Marx, on ne doit pas s'arrĂȘter Ă la notion de lutte des classes, Marx Ă©tait aussi un Ă©conomiste et posait des observations Ă©clairantes sur le systĂšme Ă©conomique capitaliste par rapport Ă la question de la WatchDocumentariesPoliticsSimpleAccessoriesArtBlack FedoraWhiteboardSur le site d'Arte, l'histoire du capitalisme en quelques animations ultra Goes OnBring It OnInterviewEnvironmental PortraitsTheoremsMath VideosFranceTeaching MathTeaching IdeasLa France n'est pas seulement riche de son passĂ© et de ses musĂ©es, elle regorge de talents qui rayonnent au-delĂ de nos frontiĂšres. ConfirmĂ©s ou prometteurs, ces nouveaux gĂ©nies dessinent l'avenir avec brio, Ă l'instar de ces intellectuels EconomyOur WorldCapitalismMichelPeerEconomicsAcademyFoundationSur le monde des Creative Commons. Sur une transition Ă©conomique passant par la collaboration et le numĂ©rique et quelques hybrides avec le systĂšme On CapitalDiminishing ReturnsWealth TaxTime To LiveWorld DataEnd Of DaysFinancial TimesKnightGlobal Economyle roi du Maroc s'exprime Ă propos de l'Ă©conomie mondiale et des agences de PrixChef JacketsRussiaProductsUn boulanger souhaite Ă©veiller un peu les esprits Ă la question de l'Ă©volution des prix Chez moi, jâobserve une fourchette dâaugmentation de 20 Ă 40 % selon mes produits, .... En 2010, le prix des farines de cĂ©rĂ©ales avait connu une hausse notable Ă cause de mauvaises conditions climatiques qui avaient occasionnĂ© de mauvaises rĂ©coltes notamment en Russie. Depuis, les prix nâont Ă©videmment pas baissé⊠»CreditKeep Calm ArtworkActuelTotalementAudioDeathBreastContemporary ArtLien audio Ă Ă©couter. Ă la fin de cet entretien sur la critique de la valeur, la question de l'art contemporain revient sur le tapis concernant l'absence de discours critique en son sein. Une fois encore ça me conforte dans l'idĂ©e que se pencher sur l'Ă©tat de l'art aujourd'hui est totalement en lien avec la crise du capitalisme DigestJeremy RifkinTechnoSuit JacketProfessionFictional CharactersPhotoStartupsMeyerJeremy Rifkin âCe qui a permis le succĂšs inouĂŻ du capitalisme va se retourner contre luiâPassionate PeopleMeringueNew HampshireNicDennisCourt TermeRomeArticlesMerengueLe physicien amĂ©ricain Dennis Meadows nous rappelle que la croissance a une limite et que les consĂ©quences du dĂ©passement des limites est l'effondrement du systĂšme. Mauvaise nouvelle pour nos politiques Ă court terme. On parle de l'horizon ScoutsEvent OrganizationOrganizing TipsGuest SpeakersNew WorldPsychologyLanguageCommunityGreatsĂ lire absolument Rien de ce que nous appelons âĂ©conomie du partageâ n'est du partage. Ce terme est idiot, et il mĂ©rite de mourir.»ThierryPhilippePointCultureDigitalIntellectual PropertyComment la culture numĂ©rique impacte notre Ă©conomie un point de vueGotham CityBatman FilmBatman Vs SupermanExpoGqGotham SeriesCrime3 Days TripFall TvContre la fraude et le crime en col blanc voici l'arrivĂ©e d'un justicier Gotham CityDissociation30 MaiCritiqueLe GrandDanger SignConceptsGaucheConversion DisorderUn blog Ă suivre. Critique de la valeur et du travail. Beaucoup de clĂ©s philosophiques BreastedRevolutionSuitsJacketsFashionTightsIndustrial RevolutionDown JacketsLa rĂ©volution collaborativeDanielSports JerseyMatchCelebritiesTopsAntiRedBelgium541 jours sans gouvernement voilĂ la recette anti-crise de la Belgique. avancĂ© avec humour par Paul KrugmanBlindsCurtainsHome DecorWealthEverythingDecoration HomeRoom DecorShades BlindsBlindOĂč la production Ă©conomique produit avant tout de la pauvretĂ©. Un point de vue Ă New WorldDocumentaryEuropean RobinRobinsUn article pour rĂ©sumer dans les grandes lignes en quoi consiste la "dĂ©croissance". Elle a dĂ©jĂ MarxComic BooksComic Book CoverBaseball CardsComicsHilariousSurvivalEt voici un essai d'Ă©conomie en BD ! Paul Jorion GrĂ©gory MaklĂšs ISBN 275480725X Ăditeur Futuropolis 2012FinanceThrillerKoboFree AppsAudiobooksEbooksNovelty SignDiscoverReadingPaul Jorion ISBN 2738130895 Ăditeur Odile Jacob 2014Transition WordsLegion Of HonourSelf ActualizationTeaching WritingSkepticCalamityInvesting MoneyCes Ă©conomistes français qui cartonnent Ă l'Ă©trangerLeadershipBernardManagementTalkVideosScenesYoutubeSocratesYoutubersBernard Stiegler Ă©conomie collaborative et individuationIndustrialSpiritTechnologyArs Industrialis association internationale pour une politique industrielle des technologies de l'espritJust Let It GoJuneFantasy CharactersPaul Jorion - Le temps qu'il fait le 27 juin 2014
DĂ©bats Les Ă©ditorialistes du Point Le Postillon RĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Dans M la maudite » Tallandier, Ă paraĂźtre cet automne, lâessayiste montre que, dans les faits, la lutte des classes nâest pas le moteur de lâHistoire. Jean-François Kahn - La grande erreur de Karl Marx Il est arrivĂ© Ă Karl Marx de faire preuve dâune rare luciditĂ©. LâĂ©volution du capitalisme tend de plus en plus Ă confirmer des intuitions qui furent longtemps rejetĂ©es. En revanche, son erreur la plus tangible fut lâaffirmation, qui charpente tout lâĂ©difice et qui est rĂ©sumĂ©e dans le fameux Manifeste » Ă©crit en collaboration avec Engels, selon laquelle lâhistoire de lâhumanitĂ© est lâhistoire de la lutte des classes ». Ce qui revenait dĂ©jĂ Ă ignorer, par exemple, les croisades, en particulier celle menĂ©e contre la secte cathare et qui opposa en fait lâoccidentalitĂ© Ă lâOccitanie », dont le comte de Toulouse se voulut le dĂ©fenseur, ou Ă faire fi de lâimplacable lutte entre guelfes et gibelins dans lâItalie fĂ©odale, ou des guerres de Religion des XVe et XVIe siĂšcles. âŠ. La Fronde...illustration Dusault pour Le Point » Je m'abonne Tous les contenus du Point en illimitĂ© Vous lisez actuellement Jean-François Kahn - La grande erreur de Karl Marx Que lire, que voir, Ă quel Ăąge ? 17 Commentaires Commenter Vous ne pouvez plus rĂ©agir aux articles suite Ă la soumission de contributions ne rĂ©pondant pas Ă la charte de modĂ©ration du Point. Vous ne pouvez plus rĂ©agir aux articles suite Ă la soumission de contributions ne rĂ©pondant pas Ă la charte de modĂ©ration du Point.
marx la recette de la lutte des classes