Lemercredi 17 août, Mgr André Vingt-Trois, archevêque de Paris, a invité son jeune auditoire francophone, réuni au Palladium-Haupthalle
Lapossession d'une vérité devient plus importante que les croyances. Quant au fait de douter, il équivaut dans un premier temps à renoncer au vrai, par la suspension du jugement. Le doute est synonyme de fragilité de l'esprit. Le bénéfice de la vérité est donc de chasser de l'esprit le doute. Cependant le doute au-delà de la
Neserait-ce pas au contraire ne jamais douter qui est un renoncement à la vérité ? En effet,, si je ne doute jamais e rien c'est que je crois tout savoir. Mais comme je ne suis pas Dieu, il y a de grandes chances que je me trompe. Donc ne jamais douter c'est ne pas savoir que je ne sais pas, c'est donc de la bêtise, de l'ignorance. Ainsi
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Sujetdéposé :Douter est ce renoncer à la vérité ? Intro La vérité se présente généralement comme ce qui est incontestable et indéniable, sur le modèle de la vérité scientifique. En mathématiques, par exemple, la proposition : « la somme des angles d'un triangle est égale à 180 degré » est démontrée et de ce fait indiscutable. Mais même si l'on propose une preuve, celui
ceTJ. Réponse du Département Civilisation Il semble difficile en effet d’apporter une réponse claire à cette interrogation cette question, proprement philosophique, se trouve au cœur des travaux et des études de nombreux philosophes, anciens comme modernes, et interroge la pratique de la philosophie question pourrait éventuellement appeler à une réponse de type dissertation philosophique, ce qui n’est pas comme vous le savez le rôle du Guichet du savoir, cependant nous pouvons vous proposer quelques pistes et références bibliographiques afin de nourrir votre et incertitude sont deux termes qui peuvent à première vue sembler synonymes. Tenter de les définir, et de les différencier, renvoie en philosophie à une réflexion riche, qui appelle à la fois les notions de croyance, de vérité ou de liberté, tout en pouvant s’inscrire également dans une philosophie des sciences, ainsi que dans le domaine de la consultation de l’article doute » dans le Grand dictionnaire de la philosophie nous oriente tout d’abord sur quelques grandes pistes, dans le domaine de la philosophie de la connaissance - Le doute est une notion centrale de la philosophie sceptique, qui revient à mettre en doute l’ensemble des assertions et évidences qui nous entourent. Le doute sceptique est le nom donné à une attitude de l’esprit qui se refuse à juger du vrai ou du faux de manière assertorique » il renvoie à la décision de douter, avec pour principe l’apparente égalité des raisons de croire », son but étant la négation du dogmatisme dans la recherche ».On consultera sur cet aspect les sceptiques antiques, en particulier PYRRHON, étudié par Marcel Conche dans son ouvrage Pyrrhon ou L' Le doute est également une notion centrale de la philosophie dogmatique le doute comme outil de la méthode est un opérateur dans la recherche du vrai ». Il s’agit d’un procédé mental de sélection, qui consiste à rejeter comme fausse toute assertion qui n’est pas évidente ».C’est ce que met en œuvre DESCARTES bien sûr, dans son Discours de la méthode un doute radical mais seulement opératoire, qui permet de préparer à la certitude, et pose la connaissance scientifique véritable comme science certaine. Pour Descartes, le doute est à l’origine du protocole méthodologique de la recherche de la vérité, qui mène au fameux Cogito, je doute donc je suis ». C’est ce qui lui permet, après avoir mis en œuvre un doute universel appliqué jusqu’à sa propre existence, d’admettre cette dernière comme consultation de l’article certitude », toujours dans le Grand dictionnaire de la philosophie, précise ainsi le lien entre doute et certitude, dans la pensée dogmatique comme dans la pensée sceptique Les croyances certaines jouent dans une perspective cartésienne le rôle de fondement absolu de toute connaissance ; si, cependant, on met en cause l’existence des croyances certaines, tout l’édifice des connaissances est alors susceptible de s’écrouler. »C’est ainsi contre Descartes que s’est construit un scepticisme plus moderne, mettant à l’œuvre un nouveau concept du doute Dans Enquête sur l’entendement humain, le philosophe écossais David HUME met en œuvre une critique sceptique des fondements de la connaissance, renonçant à la De la certitude, recueil d'aphorismes de Ludwig WITTGENSTEIN publié après sa mort, le philosophe traite de la vérité, du savoir et de la certitude, à travers une pensée qui peut être perçue comme une réponse au scepticisme cartésien pour Wittgenstein, une croyance peut ainsi être certaine si elle participe à la justification d’autres doute appelle ainsi au refus des apparences comme de la pensée dogmatique. Il est, à ce titre, souvent convoqué comme une garantie de la liberté de penser pouvoir mettre en doute une affirmation, c’est pouvoir interroger et penser librement, sans contrainte, et donc exercer sa liberté de cet aspect, l’ouvrage de Nathalie MONNIN Qu’est-ce que penser librement ? fournit une approche de cette condition que représentent le doute et l’incertitude dans l’exercice de la philosophie. Le premier chapitre notamment, expose et explicite qu’ils sont une condition psychologique de la philosophie » p. 13, et comment la question de la liberté nous renvoie à celle de la le doute est ainsi une notion proprement philosophique, l’incertitude peut renvoyer, dans le champ de la pensée, à une notion plus sociologique, si on la conçoit dans son lien avec le risque, la probabilité ou le hasard. La sociologie du risque est ainsi une thématique étudiée par plusieurs sociologues et anthropologues, comme David LE BRETON dans Sociologie du risque, il explore l’incertitude sous le signe des perceptions sociales et individuelles qu’elle peut engendrer, interrogeant la peur devant le danger, le souci d’évitement du danger et la recherche de sécurité des individus et des sociétés. L’incertitude apparaît alors, sous cet angle, davantage comme un mal moderne, en particulier dans une société qui propose de multiples assurances contre le son ouvrage L’incertitudeGérald BRONNER commence par proposer une définition de ce terme p. 3-4, qui recouvre selon lui deux sens qui ne se recoupent pas exactement ainsi, selon lui l’incertitude en finalité désigne l’incertitude relative à un événement futur sur lequel nous n’avons pas tout pouvoir vais-je conserver mon emploi, vais-je guérir, vais-je gagner ? » ; il s’agit d’un état dans lequel se trouve un individu qui, nourrissant un désir, se trouve confronté à son propos au champ ouvert des possibles ». Tandis que l’incertitude de sens désigne plutôt un état d’incertitude, concernant des objets bien différents comme, par exemple, le fait de savoir si Dieu existe, s’il est bien ou mal d’accepter l’avortement, s’il existe une vie après la mort… » ; il s’agit de l’état que connaît l’individu lorsqu’une partie, ou l’ensemble, de ses systèmes de représentation est altérée ou risque de l’être ». BRONNER indique que la notion d’information est au centre du problème, de même que le caractère anxiogène qui relève de l’impuissance de l’individu face à une situation d’incertitude, l’incertitude étant bien plus fréquente dans la réalité de la vie sociale que ne l’est la définitions préalables, et cette affirmation, introduisent à une étude de l’incertitude placée sous le signe de ses deux composantes, qui sont le désir d’une part, et la probabilité d’autre part nous définirons l’incertitude en finalité comme cet état dans lequel se trouve un individu qui, nourrissant un désir, se trouve confronté à son propos au champ ouvert des possibles » p. 4. Ainsi, cette définition lui permet d’affirmer que la réduction de l’incertitude, c’est tous les efforts faits pour emprunter, dans le champ des possibles, un chemin favorable au regard du désir que nous nourrissons » p. 122, pour finalement proposer une philosophie de l’acceptation de l’incertitude il nous faut donc accepter l’incertitude et tenter bien sûr toujours de la réduire puisque nous sommes des êtres de désirs » p. 124.Edgar MORIN, quant à lui, prolonge cette approche en apportant une réponse plus anthropologique, qui pourrait constituer une belle conclusion à cette question Autrement dit, si dans la vie concrète vous êtes dans l’incertitude, vous tendez à éliminer les grandes incertitudes fondamentales, philosophiques ou autres, alors que si vous êtes dans une situation tranquille, vous pouvez à nouveau vous interroger sur les grandes incertitudes »in Philosophie de l’incertain », Le Magazine littéraire, n°312, 1993, p. 21, repris dans La fin des certitudes, pp. 149-160. Où, par la volonté de maîtrise de l’homme sur son environnement et par goût du savoir, la recherche de l’incertitude peut finalement contribuer à la réduire…Bonnes lectures !Vous pouvez consulter aussi Un exemple de corrigé de dissertation sur un sujet proche douter, est-ce désespérer de la vérité ? »
Culte à l'Oratoire du Louvre Dimanche 8 août 2021 Qu'est-ce que la vérite » Culte par la pasteure Béatrice Cléro-MazireMusique Alexandre Korovitch, organiste suppléant Accès direct aux textes des chants, cliquer iciAccès direct à la lecture biblique, cliquer iciAccès direct au texte de la prédication, cliquer iciAffichage de la prédication pour impression, cliquer ici Salutation La grâce et la paix vous sont données, de la part de Dieu notre Père, et de Jésus-Christ, notre Sauveur et notre frère. Accueil Chers amis, bienvenue dans ce lieu de prière, que vous soyez habitués à y venir où que vous veniez ce matin pour la première fois, vous êtes ici chez vous. Bienvenue aussi à toutes celles et ceux qui nous rejoignent par le biais des réseaux sociaux, nous sommes en communion les uns avec les autres. Et dans la même communion, je vous invite à la prière Prière Éternel, nous voici rassemblés à ton écoute. Nos coeurs pleins de ce que nous vivons hors de ce temple. Accorde nos coeurs à ta parole. Permets que nous puissions y discerner ce qu’il est juste que nous fassions dans nos vies. Fais-nous entrer dans la communion fraternelle avec ceux qui sont ici, mais aussi avec le prochain que tu mettras sur notre route. Bénis ce temps que nous t’offrons. Amen. Répons Bénissons Dieu le seul Seigneur Psaume n°134. Louange Psaume 19 1 Du répertoire du chef de chorale. Psaume de David. 2 Les cieux proclament la gloire de Dieu, la voûte étoilée révèle ce qu'il a fait. 3 Chaque jour en parle au jour suivant et chaque nuit l'annonce à celle qui la suit. 4 Ce n'est pas un discours, ce ne sont pas des mots, l'oreille n'entend aucun son. 5 Mais leur message parcourt la terre entière, leur langage est perçu jusqu'au bout du monde Dieu a dressé dans les cieux une tente pour le soleil. 6 Le matin, celui-ci paraît, tel un jeune marié qui sort de sa chambre, un champion tout heureux de prendre son élan. 7 Il surgit à une extrémité des cieux, sa course le mène à l'autre extrémité, rien n'échappe à ses rayons. 8 L'enseignement du Seigneur est parfait, il redonne la force de vivre. Les ordres du Seigneur sont sûrs, ils rendent prudents les gens ignorants. 9 Les exigences du Seigneur sont justes, elles remplissent le cœur de joie. Les commandements du Seigneur sont limpides, ils aident à y voir clair. 10 Reconnaître l'autorité du Seigneur est une chose pure qui persiste à travers les siècles. Les décisions du Seigneur sont fondées, toutes, sans exception, sont justifiées. 11 Elles sont plus attirantes que l'or, qu'une quantité de métal précieux, et plus agréables que le miel, que le miel le plus doux. 12 Seigneur, moi qui suis ton serviteur, j'y trouve un avertissement ; on a tout avantage à suivre tes avis. 13 Tout le monde fait des erreurs sans le percevoir pardonne-moi les fautes qui m'ont échappé. 14 Préserve-moi aussi des insolents, qu'ils n'aient aucune prise sur moi. Ainsi je serai sans reproche, et préservé d'une faute grave. 15 Ce que j'ai dit, ce que j'ai médité devant toi, j'espère que cela te sera agréable, Seigneur, mon rocher, mon défenseur ! Chant d'Assemblée Psaume n°100 B dans le Psautier français, strophes 1, 2 et 3 Volonté de Dieu Si ce n'est le SEIGNEUR qui bâtit la maison, ceux qui la bâtissent travaillent inutilement ; si ce n'est le SEIGNEUR qui garde la ville, celui qui la garde veille inutilement. C'est inutilement que vous vous levez tôt, que vous vous couchez tard et que vous mangez le pain de la peine Il en donne autant à son bien-aimé pendant qu'il dort. Répons Parle, parle Seigneur L&P n°193. Confession du péché Seigneur Dieu, J’ai besoin de déposer devant toi le poids lassant de mon péché. J’ai besoin que cessent les alibis et les excuses qui ne trompent personne et surtout pas moi. J’ai besoin que cessent les regrets et les tourments qui ne délivrent personne et surtout pas moi. J’ai besoin de déposer entre tes mains ce sac de nœuds où je m’étouffe en vain. J’ai besoin de quelqu’un auprès de qui je puisse confesser mon trouble et mon secret. J’ai besoin d’en finir avec les soucis qui m’assaillent du dehors et avec les tourments qui me rongent du dedans. J’ai besoin de la tranquillité de ta bonté. Oh Dieu, j’ai besoin de toi. André Dumas Répons J’aime mon Dieu car il entend ma voix Psaume 116 b Annonce de la grâce L’Éternel Dieu vit en nous. Que son Esprit nous anime ! Sa force transforme notre faiblesse, Sa miséricorde nous relève de notre misère, Sa vérité confond nos mensonges, Sa liberté ouvre nos différentes prisons. C'est pourquoi le dernier mot à notre sujet ne sera pas le nôtre, mais le sien, Celui de son pardon et de son amour. Il nous redit ce matin Ma grâce te suffit » Chantons notre reconnaissance Répons Ô que c’est chose belle Psaume 92 Confession de foi Je crois en Dieu sans pouvoir le définir, il est la transcendance qui donne une autre dimension à ma vie. Je ne connais pas son nom je n’ai de lui aucune image, mais toujours dans ma vie il est là , comme une lumière qui éclaire mon chemin, un vis à vis dans la solitude des jours. Je crois que si ma foi vacille, il croit en moi sans se désespérer et c’est mon espérance. Je crois en Jésus et je crois qu’il est le Christ. Dieu s’est révélé à lui et l’a pris pour fils. il a cru en l’amour de Dieu et a aimé son prochain inconditionnellement, il a été fidèle jusqu’au bout, loyal jusqu’à en mourir. Son exemple me conduit, Jésus est pour moi un maître de sagesse. Sa résurrection a lieu chaque foi que nous marchons dans ses pas. Je crois en l’Esprit Saint, Et je ressens son action entre les hommes qui veulent faire advenir le royaume de Dieu. Il nous réunit dans la communion fraternelle, Il me reprend quand je m’égare et il éclaire les ténèbres de ma vie. J’ai confiance en son souffle, il m’a tant de fois sauvée. Je crois en l’homme, quand il transforme le monde pour le rendre plus juste, plus beau et habitable pour tous. Je crois que nous faisons ce que nous pouvons même si ce n’est pas assez et j’ose croire que la foi, l’espérance et l’amour président à l’action de beaucoup sur cette terre. Je crois qu’il me faut ressusciter chaque jour de ma vie. [Pasteure Béatrice Cléro-Mazire] Répons Grand Dieu nous te bénissons Louange et Prière n°69 Doxologie Gloire à Dieu dans les cieux et sur la Terre et d’éternité en éternité » Lecture de la Bible Evangile de Jean, chapitre 18, versets 33-40 Chant d'assemblée Cantique 297, 1, 2, 3 Prière d'illumination Eternel, apprends-nous à écouter ta Parole. Qu’elle entre dans nos coeurs et nous inspire aujourd’hui comme elle inspira les hommes et les femmes d’hier qui ont transmis leur témoignage de foi dans la Bible. Que ta Parole anime nos pensées et nos actes, pour que nous devenions des Évangiles pour ce monde. Amen. Jeu d’orgue Prédication Qu'est-ce que la vérité ? Qu’est-ce que la vérité ? » Est-ce une question purement provocatrice que pose Pilate à Jésus ? Ou bien est-il en train de dévoiler la vérité même de notre condition humaine ? Cette question hautement sceptique nous plonge dans un abîme d’où ne peut sortir aucune réponse satisfaisante. Jésus ne répond pas à cette question mais il dit, avant que Pilate ne la pose, qu’il est né pour rendre témoignage à la vérité et que quiconque est de la vérité entend sa voix. La vérité selon Jésus serait donc une langue particulière dans laquelle on pourrait trouver son origine et qui permettrait de le comprendre, d’entendre sa voix. À entendre Jésus, la vérité serait une sorte de terre de communion dans laquelle tous ceux qui y seraient nés pourraient se comprendre entre eux immédiatement, et partager ce qu’ils sont, ce qu’ils pensent, ce qu’ils disent, sans besoin d’autre explication. Dans l’Évangile de Jean, cette vérité entourant le Christ est liée à une nouvelle naissance qui peut avoir lieu dans la foi. La vérité est alors croyance plutôt que savoir. À chaque étape de l’échange entre Pilate et Jésus, le procurateur romain est renvoyé à ses propres paroles est-ce de toi-même que tu dis cela ? » ou encore c’est toi qui dis que je suis roi ». Jésus semble mettre Pilate en demeure d’assumer sa parole. Jusqu’à ce que Pilate pose la question qu’est-ce que la vérité ? » Et que Jésus ne réponde rien, en attendant la décision de Pilate, et l’acte qu’il choisit de poser dans cette situation où il a un pouvoir. Comment trancher ? Que peut penser Pilate de Jésus avec les éléments qui lui sont donnés ? C’est le problème de toute vérité comment la connaître ? quel critère peut nous permettre de déceler ce qui est vrai ou ne l’est pas ? Une parole, même dite sincèrement, peut s’avérer fausse par le cours même des circonstances. Les sciences évoluent en nous faisant découvrir que les vérités d’hier sont devenues des erreurs aujourd’hui. Et, du côté théologique, le défi semble plus difficile encore, puisque personne n’a jamais vu Dieu et que les spéculations les plus diverses cohabitent dans la même religion, faisant de toutes nos prédications des déclarations à haut risque de fausseté. Sommes-nous alors contraints au scepticisme, même en religion, c’est-à -dire dans la sphère la plus indiquée pour défendre avec force nos convictions ? Chaque fois qu’il est question de connaissance, on peut dire qu’il y a une part de doute, car celui qui cherche à comprendre ou à connaître l’objet d’étude qu’il se donne, doit faire preuve de prudence et s’en remet, au moins dans un premier temps, à un doute raisonnable sur les hypothèses qu’il avance pour mener son enquête. Il s’agit là de l’esprit critique dans son usage le plus sage. Cette démarche mène certains chercheurs à des certitudes qu’ils choisissent parfois d’avancer comme des vérités absolues. Malheureusement, le temps, l’expérience, ou une science plus élaborée permettent souvent de remettre en question les vérités les mieux établies du monde, et c’en est fait de la stabilité du savoir. Devant cette réalité, les sceptiques de l’Antiquité, cherchant comment l’homme pouvait trouver la vie heureuse dans cette instabilité, défendirent une philosophie de l’abstention de tout jugement. Selon le philosophe Pyrrhon d’Elis, la méthode qui évite tout trouble de l’esprit, c’est de n’avoir d’opinion sur rien, ni sur le bien, ni sur le mal, car, comme l’écrit son disciple Sextus Empiricus Celui qui est dans l’incertitude de la nature des biens ou des maux ne fuit rien, ne poursuit rien avec effort ; aussi jouit-il de l’ataraxie. » [Hypotyposes pyrrhoniennes, 1, 25-29, J. Grenier et Paris, Éd. Aubier-Montaigne, 1948, pp. 163-164]. Si le Christ recommandait Ne jugez pas », c’était sans doute davantage dans un souci d’éviter tout orgueil que par scepticisme. Car enfin, même si nous ne disposons que des apparences pour juger si une chose est vraie ou fausse, peut-on vivre en cet état de suspension de jugement ? Ne faut-il pas se déterminer et agir ? Que faire si l’on s’abstient de juger vraies ou fausses les connaissances qui nous sont utiles pour vivre ? Pour illustrer ces limites du scepticisme, Molière, dans sa pièce Le Mariage Forcé, introduit un dialogue entre un philosophe sceptique nommé Marphurius et Sganarelle qui vient le trouver pour qu’il l’aide à se déterminer quant à son éventuel mariage Marphurius— Que voulez-vous de moi, Seigneur Sganarelle ? Sganarelle— Seigneur Docteur, j’aurais besoin de votre conseil sur une petite affaire dont il s’agit, et je suis venu ici pour cela. Ah ! Voilà qui va bien il écoute le monde celui-ci. Marphurius—Seigneur Sganarelle, changez, s’il vous plaît, cette façon de parler. Notre philosophie ordonne de ne point énoncer de proposition décisive, de parler de tout avec incertitude, de suspendre toujours son jugement ; et, par cette raison, vous ne devez pas dire Je suis venu » ; mais il semble que je suis venu. » Sganarelle— Il semble ! Marphurius— Oui. Sganarelle— Parbleu ! Il faut bien qu’il me le semble puisque cela est. Marphurius— Ce n’est pas une conséquence ; et il peut vous sembler , sans que la chose soit Comment ? il n’est pas vrai que je suis venu ? Marphurius— Cela est incertain et nous devons douter de tout. Sganarelle— Quoi ? Je ne suis pas ici, et vous ne me parlez pas ? Marphurius— Il m’apparaît que vous êtes là , et il me semble que je vous parle ; mais il n’est pas assuré que cela soit. … Sganarelle— Me voilà , et vous voilà bien nettement, et il n’y a point de ce me semble » à tout cela. Laissons ces subtilités, je vous prie, et parlons de mon affaire. Je viens vous dire que j’ai envie de me n’en sais rien. Sganarelle— Je vous le dis. … La fille que je veux prendre est fort jeune et fort belle. Marphurius—Il n’est pas impossible. … Sganarelle— Que me conseillez-vous de faire ? Marphurius— Ce qui vous plaira. Sganarelle— J’enrage. Marphurius— Je m’en lave les mains. » À ce moment-là , Sganarelle, dans sa rage, se met à frapper le philosophe et il reprend Sganarelle—Te voilà payé de ton galimatias et me voilà content. Marphurius— Comment ? Quelle insolence ! M’outrager de la sorte ! Avoir eu l’audace de battre un philosophe comme moi ! Sganarelle— Corrigez, s’il vous plaît, cette manière de parler. Il faut douter de toutes choses, et vous ne devez pas dire que je vous ai battu, mais qu’il vous semble que je vous ai battu. Marphurius— Ah! Je m’en vais faire ma plainte au commissaire du quartier des coups que j’ai Je m’en lave les mains. » [Molière, Le mariage forcé, Scène V, in Œuvres complètes, tome 2, Paris, Éd. Garnier-Flammarion, 1965, pp. 189-191]. On aura reconnu le geste de Pilate de se laver les mains, comme signe de l’abstention. Dans l’Évangile de Jean, Pilate ne se lave pas les mains devant la décision qu’il a à prendre Il sort et emploie une stratégie pour pousser la foule à décider elle-même ce qu’il espère secrètement. Il est probable que la foule choisisse de relâcher Jésus comme la coutume le permet. Mais la foule choisit Barabbas. Pilate a tenté d’agir dans une situation où il ne savait pas la vérité, ni sur les intentions de la foule, ni sur l’identité de Jésus, ni sur son propre intérêt dans l’affaire. Pilate a fait un calcul d’espérance. N’en sommes-nous pas tous réduits à agir de la sorte ? Puisque nous ignorons où est la vérité, ne sommes-nous pas sans cesse en train de calculer le moins mauvais, selon les apparences, pour pouvoir agir ? Car il est impossible de ne pas agir dans la vie. La vie implique des choix constants et ces choix se font souvent dans une grande obscurité, du moins dans la pénombre de la raison. Mais un calcul de probabilité ne peut remplacer la vérité, et l’intelligence humaine ne peut se contenter d’une telle méthode pour remplacer ce bien précieux. C’est pourquoi l’humanité cherche la vérité au-delà du savoir scientifique, et projette l’accès à l’inconnaissable dans l’imagination et parfois dans la foi. Pierre Bayle, philosophe protestant, pose ce problème de la connaissance du vrai et déduit des limites mêmes de notre raison, l’importance de la religion. Il écrit C’est un grand pas vers la religion chrétienne [que de s’être confronté aux contradictions de la raison] ; car elle veut que nous attendions de Dieu la connaissance de ce que nous devons croire et de ce que nous devons faire elle veut que nous captivions notre entendement à l’obéissance de la foi. Si un homme s’est convaincu qu’il n’a rien de bon à se promettre de ses discussions philosophiques, il se sentira plus disposé à prier Dieu, pour lui demander la persuasion des vérités que l’on doit croire, que s’il se flatte d’un bon succès en raisonnant et en disputant ». [Pierre Bayle, Pyrrhon » in Dictionnaire historique et raisonné, op. cit. t. XII, p. 106]. Doit-on renoncer à la raison pour rechercher la vérité, pour passer du côté de la religion ? L’auteur du dictionnaire critique, ne saurait le dire ainsi. Mais il est une attitude chère aux penseurs les plus humbles devant la difficulté de trouver la vérité, c’est celle qui consiste à accepter que notre raison ne suffit pas à rendre compte de toutes les vérités de ce monde. Cette prudence et cette part de scepticisme agacent parfois, parce qu’elles obligent à renoncer au savoir ultime sur les choses. Dans cette perspective en effet, l’homme devient moins puissant dans le monde qui l’entoure et ne peut être la mesure de toutes choses, parce que certaines choses le dépassent. Doit-on le déplorer ? Peut-être la vérité la plus utile à notre humanité n’est-elle pas celle qui nous donne pouvoir sur tout ce qui nous entoure, ni celle qui nous apprend ce que sont les choses une fois pour toutes ; mais celle qui nous permet d’agir avec justesse, tout en sachant que certaines choses nous sont cachées et que nous courrons toujours le risque de l’erreur. N’est-ce pas là le lieu où la conscience humaine peut s’exprimer, et faire des choix qui nous engagent et qui donnent du prix à la vie que nous vivons ? N’est-ce pas la vérité sur notre juste place de garder à l’esprit cette question qu’est-ce que la vérité ? » toujours ouverte sur notre vie, entre scepticisme et courage. AMEN. Jeu d'orgue Chant d'Assemblée Psautier français Psaume n° 107 , versets 1,2,3 et 4 Annonces CollecteOrgue Prière d’intercession ... et ensemble, nous pouvons dire avec confiance Notre PèreNotre Père qui es aux cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite Sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd'hui Notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos offenses, Comme nous pardonnons aussi À ceux qui nous ont offensés. Ne nous laisse pas Entrer en tentation, Mais délivre-nous du mal, Car c'est à toi qu'appartiennent Le règne, la puissance et la gloire, Pour les siècles des siècles. Amen. Exhortation et bénédiction Allez, sans cesse dans la confiance Dieu vous bénit et vous garde. Amen. Répons Confie à Dieu ta route Jeu d'Orgue Paroles des cantiques du dimanche 8 août 2021 Psaume Psautier Français n° 100B Vous qui sur la terre habitez », strophes 1, 2 et 3 Strophe 1Vous qui sur la terre habitez, Chantez à haute voix, chantez ! Réjouissez-vous au Seigneur, Egayez-vous à son 2Lui seul est notre souverain, C'est lui qui nous fit de sa main Nous, le peuple qu'il mènera, Le troupeau qu'il rassemblera. Strophe 3Présentez-vous tous devant lui Dans sa maison dès aujourd'hui ; Célébrez son nom glorieux, Exaltez-le jusques aux 4Pour toi, Seigneur, que notre amour Se renouvelle chaque jour ; Ta bonté, ta fidélité Demeurent pour l'éternité. Cantique Louange et Prière n° 297 O Dieu des grâces éternelles » Strophes 1, 2 et 3 Strophe 1O Dieu des grâces éternelles ! Le temps est proche où ton amour Fera toutes choses nouvelles, Prépare-nous pour ce grand jour. Au vrai bonheur tu nous appelles, O Dieu des grâces éternelles !Strophe 2Auprès des sources de la vie, Jésus fait paitre ses troupeaux, Du berger la voix est suivie, Par les brebis et les agneaux ; Allons à lui nous qu’il convie, Auprès des sources de la vie. Strophe 3Celui-là vit, ô Dieu qui t'aime, Car ne pas t'aimer, c'est la mort ; Il vit, et son heure suprême Est sa paisible entrée au port, Puisqu'en aimant tu vis toi-même, Celui-là vit, ô Dieu qui t' 4La foi doit se changer en vue, Une autre aurore suit le soir Ainsi la grâce est attendue, Ainsi la gloire est notre espoir. Regardons plus haut que la nue, Et que la foi se change en vue ! Psaume Le Psautier français n° 107 Louez Dieu pour sa grâce » Strophes 1, 2, 3 et 4 Strophe 1 Louez Dieu pour sa grâce, Célébrez son amour, Qui jamais ne se lasse, qui demeure à toujours. Vous qu’il a sauvés des mains de l’adversaire, Vous qu’il a rassemblés des confins de la terre !Strophe 2Ils erraient solitaires dans le désert sans fin Aveuglés de poussière, privés d’eau et de pain. Vers toi ils ont crié, Seigneur, dans leur déroute ; Tu les as délivrés, les guidant sur la 3Dans les prisons obscures, des hommes enchainés Aux peines les plus dures étaient abandonnés. Vers toi ils ont crié, Seigneur, dans leur misère ; Tu les as délivrés des fers qui les enserrent. Strophe 4 Au Seigneur rendez grâce, Au Dieu libérateur ; Chacun de ses miracles émerveille nos cœurs. Que tous les rachetés, les hommes qu’il fait vivre, S’unissent pour chanter l’amour qui les délivre. Paroles des répons du temps de l'Église Après la salutation Répons Bénissons Dieu le seul Seigneur » Ps. 134, Bénissons Dieu le seul Seigneur, Nous qu’il choisit pour serviteurs. Levons nos mains dans sa maison,Pour bénir et louer son nom. Après la volonté de Dieu Répons Parle, parle Seigneur, ton serviteur écoute » L&P n°193, Parle, parle Seigneur, ton serviteur écoute Je dis ton serviteur, car enfin je le suis. Je le suis, je veux l’être, et marcher dans ta route, Et les jours et les nuits. Après la prière de repentance Répons J’aime mon Dieu, car il entend ma voix ». Ps. 116, J’aime mon Dieu car il entend ma voix, Quand la frayeur ou le tourment m’oppresse, Quand j’ai prié au jour de ma détresse, Dans sa bonté, il s’est tourné vers moi. Après l’annonce de la grâce Répons Combien grande est ta gloire » Ps 92 selon L&P n° 38 Combien grande est ta gloire, en tout ce que tu fais, Et combien tes hauts faits sont dignes de mémoire ! Tes œuvres sans pareilles ont réjoui mon cœur, Je veux chanter, Seigneur, tes divines merveilles ! Après la confession de foi Répons Grand Dieu, nous te bénissons » L&P n°69, Grand Dieu, nous te bénissons, nous célébrons tes louanges, Éternel, nous t’exaltons, de concert avec les anges, Et prosternés devant toi, nous t’adorons, ô grand Roi ! Et prosternés devant toi, nous t’adorons, ô grand Roi ! Après la bénédiction Répons Confie à Dieu ta route » L&P n°309, Bénis ô Dieu nos routes, nous les suivrons heureux, Car toi qui nous écoutes, tu les sais, tu les veux. Chemins riants ou sombres, j’y marche par la foi, Même au travers des ombres, ils conduisent à toi.
En ces temps modernes de technologie, l’information est facilement accessible. En un clic de souris, nous pouvons trouver des idées, des actualités, des images, etc. Mais ces dernières années, l’émergence massive de choses comme les fake news » et le façonnage de réalité » cherche à déformer la vérité, en créant des réalités alternatives dans l’espoir que les hommes croiront quelque chose qui n’est pas vrai, dans le but que cela devienne finalement vrai. La promotion de soi-même, ou de ses idées et croyances au mépris des autres est souvent à l’origine de ces autant d’informations disponibles et autant de personnes qui essayent de nous persuader que leur version des faits est la vérité, comment est-il possible de savoir ce qui est effectivement vrai ? Est-ce que la vérité est différente d’une personne à l’autre, en fonction de ce qu’elles souhaitent croire ? Ou est-ce qu’il existe une vérité ultime – une vérité qui transcende toutes les idées tourbillonnantes qui émergent de la société ?Dans ma quête de la vérité, j’ai remarqué qu’il m’était très facile d’être touchée par ces arguments convaincants. Nous communiquons avec le monde autour de nous et avec les autres personnes grâce à nos sens – c’est ce que nous voyons, entendons, touchons et sentons qui nous affecte le plus. Et ces choses peuvent changer en fonction de comment je me sens un certain jour ou de qui je si la vérité – la vraie vérité – exigeait de nous que nous allions au-delà de ce que nous voyons, entendons et ressentons ?Il est écrit dans la Bible que Jésus est le même hier, aujourd’hui, et éternellement. Hébreux 13, 8 Il est aussi dit que l’herbe peut sécher et que la fleur peut tomber, mais la parole de Dieu subsiste éternellement. Esaïe 40, 8 Pour moi, cela signifie que si je recherche la vérité, alors je peux être certain que je la trouverai dans la parole de Dieu. Jean 17, 17 Sa parole n’est pas démodée ou archaïque. Et les pensées de Dieu sont bien plus élevées, riches et plus précieuses que tout ce que je peux concocter avec mon petit cerveau humain. Lorsque je recherche la vérité, alors je peux apprendre à voir toutes choses comme lui, les voit. Alors, toutes les questions que je peux avoir à propos de tant de choses deviennent insignifiantes lorsque je les compare à l’éternité. Et si le monde entier vivait conformément à la vérité que nous trouvons dans la parole de Dieu, ce serait vraiment le ciel sur la quelques vérités que j’ai trouvées dans la parole de Dieu et qui m’ont personnellement aidée à pouvoir au moins contribuer à apporter le royaume des cieux sur terre, et à prouver la vérité de la parole de Dieu par ma vie.1 Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. » 1 Pierre 5, tant qu’être humain, je suis poussé par l’orgueil. Même si je désire être bon envers les autres, je découvre que l’orgueil est profondément ancré en moi lorsque je vois comment je réagis dans les différentes situations. Je voulais en fait être le meilleur et cacher mes faiblesses. Je voulais avoir le dernier mot. Je voulais à tout prix prendre soin de ce je », de ce moi » et de ce à moi ».Mais il est dit dans la Bible que Dieu résiste aux orgueilleux. La vérité, c’est que lorsque je fourre ma volonté dans tout, je ne peux pas être heureux. Beaucoup d’hommes sont riches, prospères et connus. Mais toutes ces choses ne constituent pas une garantie de repos et de paix à l’intérieur. Si ces mêmes personnes souffrent de leur orgueil et de leur égoïsme, alors il est impossible pour elles d’être entièrement heureuses et dans le repos dans leur être il y a de l’espoir ! La vérité, c’est que lorsque je suis humble – lorsque je reconnais qu’en fait, je suis rempli d’orgueil et que j’ai besoin de l’aide de Dieu pour en être délivré – alors il me donne la grâce ou l’aide pour vaincre. J’ai fait l’expérience qu’en m’humiliant moi-même, en reconnaissant la vérité à mon sujet, j’ai été libérée de tout ce trouble qui vient lorsque je recherche mon propre intérêt. Le fait d’avoir raison, de vouloir me frayer mon propre chemin et de gravir les échelons du succès n’ont finalement aucune importance lorsque je comprends que ces choses ne valent absolument rien en termes d’éternité.2 Parce que nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles ; car les choses visibles sont passagères, et les invisibles sont éternelles. » 2 Corinthiens 4 choses que nous voyons sont passagères – tout ce que nous possédons sur cette terre, nous ne les possédons que pour un temps. Il est possible de savoir » cela. Mais c’est une toute autre chose d’être tellement convaincu de cela que je change continuellement le cours de mes actions afin que mon trésor soit dans le ciel, comme Jésus en parle en Matthieu 6, est ce trésor dans le ciel ?Il est écrit que la parole a été faite chair en Jésus, ce qui signifie qu’il vivait conformément à la parole de Dieu et que ces paroles sont devenues sa vie. Jean 1,1-4, 14 Et il est aussi possible pour moi de vivre cette vie, pour que par la puissance du Saint-Esprit, ma nature pécheresse puisse être mise à mort. Jésus dit que nous pouvons le suivre en renonçant à nous-mêmes et en portant notre croix. Matthieu 16, 24 Cela signifie que je renonce à ma propre volonté qui est si forte et qui va à l’encontre de ce que Dieu souhaite pour moi. Je choisis consciemment de marcher sur la voie où il me guide, aux dépens de ce que je souhaiterais moi-même. Alors Dieu me guide sur le chemin du salut, et j’expérimente que je reçois sa nature. 2 Pierre 1, 4 Je commence à voir la valeur que cela peut avoir, d’abandonner mes propres idées, opinions et souhaits qui sont contraires à la volonté de Dieu, parce que j’apprends que les choses qui sont invisibles peuvent me donner une joie véritable qui dépasse tous les plaisirs éphémères des choses terrestres. 3 Vous, vous cherchez à paraître justes devant les hommes, mais Dieu connaît vos cœurs ; car ce qui est élevé parmi les hommes est une abomination devant Dieu. » Luc 16, il est facile de me défendre moi-même lorsque quelqu’un m’accuse ou me parle d’une manière que je n’apprécie pas ! Ma réputation et mon honneur sont tellement importants ! Mais ce verset dit que Jésus regarde mon cœur. Jésus était complètement innocent de toute transgression, et pourtant, il est mort sur la croix comme un criminel. Mais Dieu savait qu’il n’avait jamais péché, c’est pourquoi il l’a souverainement élevé et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom. Philippiens 2, 9 Jésus comprenait que l’honneur des hommes n’avait aucune importance – il recherchait uniquement à plaire à Dieu. En faisant cela, il nous a laissé un magnifique exemple que nous pouvons suivre. Si nous subissons des accusations, à raison ou même à tort, ou bien si nous ne recevons pas de reconnaissance pour ce que nous avons fait, alors nous pouvons nous rappeler que nous vivons devant la face de Dieu et croire que nos coeurs sont purs, et alors ce que les autres pensent ou disent n’a plus la moindre importance !Ce verset dit aussi que ce que les autres peuvent dire est méprisé par Dieu. C’est une vérité formidable à laquelle il faut s’attacher. La société, les médias et les personnalités peuvent essayer de nous attirer dans une direction ou une autre. Et presque tout le monde suit sans trop réfléchir. Mais tout cela est une abomination aux yeux de Dieu. si vraiment je peux voir les choses de la manière dont lui, les voit, alors je n’ai pas besoin d’être attiré par la majorité », mais je peux tranquillement et joyeusement poursuivre mon propre chemin qui mène aux cieux.4 Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. » Jean 8, très souvent pensé à ce verset. Dieu veut que je connaisse la vérité, et particulièrement la vérité à propos de moi-même. Jésus dit en Marc 10, 18 que personne n’est bon, mis à part Dieu. Et Paul dit que même lorsque je souhaite faire le bien, je trouve toujours le mal qui habite en moi. Romains 7, 15 Cela demande beaucoup de détermination pour réussir à s’humilier soi-même pour être d’accord avec le fait que même si je voulais faire le bien, je trouve toujours qu’il y avait trop de moi-même » dans ce que j’ai Malachie 3, 2, il est écrit à propos du feu du fondeur et de la potasse des foulons. C’est ainsi que j’ai expérimenté le fait de voir la vérité sur moi-même. Je l’ai ressenti comme un feu qui brûle. Mais si je suis d’accord avec la vérité, et que je lui obéis, alors ce feu consume tout le péché qui habite en moi, et il purifie mon cœur dans ce domaine. C’est douloureux, mais cela me donne aussi de la force. Cela me délivre de ce péché. Et la potasse des foulons n’est sans doute pas le plus doux des traitements – mais il apporte du rafraîchissement, la purification et la libération, si je choisis d’accepter la vérité et de me courber devant la face de vérité a son prix. Elle exige de moi que j’abandonne tout ce qui vient de moi-même. Mais je reçois alors tout en retour – tout ce qui contribue à la vie éternelle. Et ceux qui possèdent cette vérité comprennent que sa valeur surpasse tout ce que je peux amasser ici sur cette terre.
Re douter, est-ce renoncer à la véritée éssaye de trouver les différente définition de la verité, idem pour le doute.. tu sauras au moins a quoi corresponde ces notion en philosophie.. e qui est étrange dans cet enoncé c'est le terme "renoncer", comme si le fait de douter allait empecher l'existence de toute vérité future... ce qui en quelque sorte n'est pas tout a fait faux, puisque le procéssus qu'engage le doute ne peut prendre fin qu'avec la certitude absolue, et la découverte de la Vérité absolue... par conséquent toute les vérité découverte jusqu'a celle-ci ne peuvent-etre que des vérité relativea une époque, a une culture, ou a que sais-je encore je dirais que cet ennoncé se raproche du travail philosophique portant sur l'universalisme, ou la tentative de passer au dessus de la subjectivité, et des illusions pour atteindre le réel en soi... et ce, pour trouver les definition les plus gobale, l plus globale a l'explication du monde... on peu aussi regarder quelque chose d'assez precis, " la question peut-on douter du doute" c'est a dire remettre en cause la fonction du doute, demontre qu'il est impossible de tout remettre en cause... car le résultat de ce questionement n'est pas valide, celui-ci ne donnant pas crédit a la fonction du doute elle-même... on peut donc dire qu'il existe des vérités qui reste même en prenant le doute comme moyen de raisonement... le doute, la raisona travers le doute, l'existence, la pensée, le sujet, le temps, le language... donc, si le doute empèche l'accès a la vérité universelle, du vrai en-soi, il n'en reste pas qu'il existe des vérité supérieure, transcendante, sur lequel le doute n'a pas de prise... ce sont les donné par lesquel le doute a une existence. c'est par là que l'on peu espérer retrouver par la raison la vérité... tout en sachant que celle-ci ne seras jamais universelle... la position du doute, est la position intellectelle de la raison, une position ou la vérité acquise ne peut-etre qu'une hyphothèse qui a réussie... un jeu de l'esprit en attendant qu'une nouvelle hypothèse plus globale ne vienne la suplanter... beaucoup prefère se tenir sur la croyance dans le vrai, car c'est psychologiquement plus solide, car elle amène une certitude, un peu comme lorsque l'on monte une tour, mais la position la plus rationelle est de ne jamais croire dans la vérité né de la "fonction du doute"
Sujet de dissertation Y a-t-il un bon usage du doute? Eléments pour l'introduction • Nous sommes ici questionnés sur le bon usage du doute le bon usage, c’est-à -dire la judicieuse mise en activité. Faire bon usage d’une fonction, c’est en réaliser un exercice harmonieux, actualisant une fin utile au sujet. Quant au doute, il désigne un état d’incertitude, se traduisant par un refus d’affirmer ou de nier. On remarquera que la question elle-même sous- entend qu’il existe vraisemblablement un mauvais usage de la suspension du jugement. Notre intitulé est donc assez directif» il nous suggère fortement des questions, une orientation, voire même une réponse. • Dans quel questionnement nous engage l’intitulé ? Le doute, arbitraire et artificiel ou bien partie intégrante et naturelle du processus de pensée ? Un moteur de cette pensée ou un élément à éliminer ? Au-delà des questions particulières surgit le problème soulevé par le sujet la vérité, une donnée immuable et éternelle ou bien une réalité mobile atteinte par le dynamisme de l’esprit, mettant en question le réel A. Le bon usage du doute méthodique » Existe-t-il un bon usage du doute, c’est-à -dire de cet état de l’esprit qui se demande si une proposition est vraie ou fausse et se traduit par un refus d’affirmer ou de nier ? Il nous faut, ici, tenter de rassembler les diverses déterminations du cloute, lequel s’exprime par l’impossibilité d’affirmer ou de nier, par la suspension du jugement, mais qui, à travers ce noyau, relève, néanmoins, de descriptions non homogènes. Douter, ce peut être un état, mais aussi un procédé et un exercice volontaire, une méthode de détachement. Je n’affirme ni ne nie, je suspends mon jugement pour me dégager de croyances fausses, ou, tout au moins, douteuses. Dans ma vie quotidienne, je rencontre, en effet, le vaste champ des apparences celles du donné sensible ou de la pression sociale, de l’opinion, champ qui entraîne la crédulité parce que j’y suis plongé de manière immédiate, depuis fort longtemps. Si je veux me délivrer de l’adhésion spontanée au contenu de la représentation, il me faut nécessairement douter, pour me purifier de cette adhésion. Qu’est ici le doute ? Il désigne un procédé permettant de mettre en question ce qui a été admis antérieurement, préalablement à toute réflexion. Dans quel but ? Celui d’établir la vérité sur des bases inébranlables. Descartes, on le sait, est le père de ce doute méthodique je pensais qu’il fallait que je rejetasse Comme absolument faux, tout ce en quoi je pourrais imaginer le moindre doute, afin de voir s’il ne me resterait point, après cela, quelque chose en ma créance, qui fût inébranlable. Descartes, Discours de la méthode. De ce doute méthodique, il est, évidemment, un bon usage et un exercice judicieux, une mise en activité satisfaisant un besoin réel il me permet de me détacher de l’objet et de mettre à distance l’adhésion trop spontanée ou immédiate, la croyance non vérifiée. etc. Grâce à lui, je cesse de vivre immergé dans le monde des apparences et, finalement, je suis à même de parvenir à un assentiment personnel, libre, fondé en raison. Le doute méthodique, c’est la liberté de l’esprit et tout usage de ce doute est valable, parce qu’il désigne la catharsis par excellence le doute, c’est le sel de l’esprit, disait Alain. Son usage est bon, parce qu’il représente ici une hygiène de la pensée, un outil pour atteindre le vrai. Néanmoins, s’il est un bon usage de ce doute méthodique, en est-il de même en ce qui concerne d’autres formes du doute, irréductibles à une méthode ? B. Le doute sceptique et son bon usage. Voici une forme de doute beaucoup plus radicale et universelle, dont certains pensent qu’il n’est guère de bon usage. Commençons par en circonscrire l’essence, avant de nous interroger sur le caractère judicieux de son exercice. Par nature même, le doute méthodique paraît un travail adapté à la recherche de la vérité. Au contraire, le sceptique s’établit clans son doute comme dans un état définitif il serait impossible, pense-t-il, d’accéder à la moindre vérité. Ainsi peut être donné l’exemple de Pyrrhon d’Elis 365-275 av. qui déclarait que nos opinions ne sont ni vraies ni fausses et pratiquait la suspension du jugement. Peut-on atteindre une certitude ? Il faut suspendre son jugement, car il n’y a ni vrai ni faux. Loin d’être provisoire, ce type de doute anéantit toute détermination quelle qu’elle soit, puisqu’il s’identifie à l’impossibilité, pour la raison, d’affirmer ou de nier quoi que ce soit avec certitude. Le sceptique demeure fixé à son doute et n’en sort jamais. Il n’est pas, dit-on généralement, un bon usage de ce doute en effet, il s’identifie à une opération de pensée dissolvante et destructrice, ne laissant rien subsister de sûr. La réflexion ne sombre—t—elle pas, dès lors, dans l’océan de la dissolution universelle ? Le doute sceptique ne dévoile-t-il pas l’inessentialité de toute détermination ? En critiquant tout, le doute sceptique détruit tout et met tout à distance. Il se dirige sur toute l’étendue de la conscience et aboutit à désespérer de toutes les représentations et pensées. En somme, le doute sceptique nous jetterait dans l’abîme du vide, dans le néant universel, et du nième coup, formerait obstacle à l’action. Telle est, du moins, la critique traditionnelle. Jugement aussi sévère que classique, mais fort contestable en vérité, il est un bon usage du doute sceptique, qui représente une magnifique expérience de la liberté de la pensée. En dévoilant l’inessentialité de ce qui semble avoir une validité, le doute sceptique dissout tout clans la conscience de soi. Parce qu il est la dissolution de tout ce qui prétend se poser avec stabilité en regard de la conscience de soi, le doute sceptique désigne un exercice élevé de la réflexion libre. La pratique du doute sceptique est donc une tâche méritant l’estime, comme l’a bien montré Hegel Dans le changement et les vicissitudes de tout ce qui veut se consolider pour elle, la conscience de soi sceptique fait donc l’expérience de sa propre liberté. » Hegel, La phénoménologie de l’Esprit, tome 1. p. 174, Aubier. Comme forme méthodique ou même sceptique, le doute remplit donc une excellente fonction. Douter, c’est dissoudre les idées ou représentations, contre cette puissance de croire qui est si formidable en chacun de nous. Dès lors, douter, c’est manifester sa liberté, que la suspension du jugement soit provisoire ou permanente. L’exercice du doute semble donc judicieux, à travers ses divers modes. Expérience de la dissolution universelle, le doute sceptique lui—même s’identifie à la liberté de l’esprit. Mais, au-delà du doute méthodique ou sceptique, n’existe-t-il pas une forme du doute, encore plus décisive, dont le bon usage est évident, doute lié à la négativité même de la pensée ? C’est probablement sur cette négativité de la pensée qu’il nous faut maintenant réfléchir, pour dégager un autre exercice judicieux du doute. C. Le doute et la négativité de la conscience. Le doute sceptique peut nous apparaître encore artificiel. Même si son usage est judicieux, ne faut-il pas lui opposer une forme du doute encore plus universelle et certainement plus réelle ? Quand la conscience s’éduque, progressivement, quand elle se développe et renonce, par étapes, à ses convictions premières, quand elle apprend à remettre en question ce qu’elle tenait antérieurement pour vrai, il y a bien là une expérience concrète du doute, irréductible à la mise en question générale du philosophe, qui prend la résolution de douter. Tout individu, engagé dans l’expérience, à partir des certitudes immédiates, à d’autres éléments de conscience, qu’il nie et dépasse, qu’il intègre telle est la négativité » dégagée par Hegel et conçue comme cette activité de l’esprit niant ses premières déterminations. Ainsi, bien souvent, l’adolescent abandonne ses convictions issues de l’enfance et passe à d’autres convictions. À un doute général comme celui de Descartes ou très abstrait comme celui des sceptiques opposons donc le chemin effectivement réel de la conscience humaine, qui est doute, envisagé comme négativité, mise en question des premières représentations. Le chemin de la conscience parcourant la série de ses formations s’identifie au doute, désignant alors une progression vers d’autres formes du savoir. Ce doute ne peut que relever d’un bon usage, puisqu’il s’identifie à la marche même de l’esprit progressant vers sa vérité mobile. Qu’est le doute, dans ce dernier cas, sinon le pouvoir de négativité » de l’esprit, marchant vers d’autres formations ou étapes ? Nulle formation spirituelle et nul progrès sans lui. Il est bien le sel de l’esprit », lui aussi. Quel que soit l’angle pris en considération, le doute relève d’un bon usage et d’un exercice quasi moral nous permettre de progresser. Conclusion de la dissertation La vérité, nous le voyons, s’avère mobile et le doute est l’application de l’esprit à cette réalité dynamique et non point figée, ce fruit de l’esprit humain, fruit en perpétuelle rectification, comme nous le signale l’exemple de la vérité scientifique.
douter est ce renoncer à la vérité